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  • 2021 | my Coach for Swim 0

Sensibilisation en milieu aquatique

Le passage de l'être terrien à l'être aquatique

Le passage de l'être terrien à l'être aquatique implique des adaptations au niveau de l’équilibre, de la respiration, de la propulsion, mais aussi des évolutions dans le domaine de la prise d’informations et dans celui des représentations.

Le passage de l'être terrien à l'être aquatique

Le passage de l'être terrien à l'être aquatique implique des adaptations
au niveau de l’équilibre, de la respiration, de la propulsion,
mais aussi des évolutions dans le domaine de la prise d’informations
et dans celui des représentations.

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Du terrien

Au nageur

Equilibre vertical
Posture verticale, appuis plantaires, effet de la pesanteur.

Equilibre horizontal
Posture horizontale, perceptions kinesthésiques au détriment de la vision, poussée d’Archimède.

Respiration innée
Essentiellement par le nez. Durées expiratoires et inspiratoires presque égales

Respiration volontaire
Essentiellement par la bouche. Inspirations brèves et expirations longues.

Propulsion
Jambes motrices, bras équilibrateurs, appuis fixes et solides, résistance de l’air négligeable.

Propulsion
Jambes équilibratrices, bras moteurs, appuis fuyants et mouvants, résistance de l’eau réelle.

Du terrien

Au nageur

Equilibre vertical
Posture verticale, appuis plantaires, effet de la pesanteur.

Equilibre horizontal
Posture horizontale, perceptions kinesthésiques au détriment de la vision, poussée d’Archimède.

Respiration innée
Essentiellement par le nez. Durées expiratoires et inspiratoires presque égales.

Respiration volontaire
Essentiellement par la bouche. Inspirations brèves et expirations longues.

Propulsion
Jambes motrices, bras équilibrateurs, appuis fixes et solides, résistance de l’air négligeable.

Propulsion
Jambes équilibratrices, bras moteurs, appuis fuyants et mouvants, résistance de l’eau réelle.

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La sensibilisation en milieu aquatique passe par différentes étapes

1

familiarisation avec l’eau

Le premier problème à résoudre pour l’élève c’est appréhender l’inconnu, ne plus avoir peur, se rassurer pour affronter ses représentations. Il a donc besoin de conserver, au maximum, ses repères de terriens (plantaires, visuels) tout en y associant de nouveaux (tactiles, oreille interne..). Lui proposer des jeux connus (parce que réalisés à l’école) et transposés à la piscine lui apporte sécurité et plaisir. Il entre en contact avec le milieu aquatique, adapte ses prises d’information et modifie ses représentations. A ce stade, l’élève apprend à jouer dans l’élément liquide et trouve son autonomie dans l’aménagement matériel (petit ou grand bain, matériel abondant).

2

perte d’appui plantaire

Dès qu’il joue dans l’eau, l’élève peut perdre, ne serait-ce qu’un instant, ses appuis plantaires. Ce déséquilibre engendre un brouillage perceptif qui doit être compensé par des repères tactiles importants (d’où la nécessité d’avoir quelque chose à tenir en main). Les pieds peuvent abandonner le sol si l’équilibre est obtenu par les appuis manuels et la portance de l’eau. L’horizontalité du corps est progressivement acquise par la vitesse de déplacement, acquise par des appuis solides (bord, câble, cordes..). A ce niveau, l’élève accepte progressivement la sensation de chute engendrée par la perte de verticalité et d’appui.

3

découvrir la profondeur
et la flottabilité

Comme la perte de l’appui plantaire, la peur de la profondeur constitue un obstacle important aux apprentissages. Après avoir accepté de lâcher l’appui des pieds, l’élève focalise naturellement ses sens sur la profondeur qui peut paraître abyssale. Découvrir que le fond est difficile à atteindre rassure. Petit à petit, le puits dangereux cède la place à une profondeur difficile d’accès. Se familiariser avec sa flottabilité va donner beaucoup plus d’autonomie à l’élève et lui permettre d’accepter de lâcher prise (appuis palmaires) au moins quelques secondes. Ainsi à cette étape l’élève sait :
- que s’il ne fait rien, il va rester près de la surface et ne va pas être englouti par les profondeurs.
- que s’il lâche le bord ou la corde, c’est sans conséquence au moins pour quelques instants.

4

construire son équilibre
par l’utilisation d’appuis fuyants

L’étape précédente a donné un peu d’autonomie à l’élève qui commence à lâcher ses prises manuelles. Mais il est très rapidement déséquilibré comme un bouchon qui flotte dans tous les sens. L’élève a conscience que s’il ne prend pas appui il ne peut pas respirer et risque même de se noyer. Il perd ainsi de nouveau l’envie de se lâcher. Lui donner le moyen de s’équilibrer par des appuis sur l’eau lui redonne un nouvel élan de liberté dont il va profiter pleinement dans ses différentes activités. Il faut cependant veiller à ce que la prise d’appui se construise sans artifice extérieur comme une frite ou une planche. En fin d’étape, l’élève sait orienter ses surfaces d’appui pour trouver son équilibre.

5

apprendre à aligner son corps
pour glisser ou entrer dans l’eau

L’élève est maintenant capable de se maintenir en équilibre dans l’eau. Il y prend de l’assurance et commence à s’y déplacer à sa manière. Dès lors, les pédalages et autres grenouillages lui font reprendre une flexion ou torsion du buste préjudiciable au déplacement comme à l’équilibre. Il est donc nécessaire de lui faire prendre conscience de la nécessité du gainage et de la conservation de l’alignement propice aux déplacements. Il pourra ensuite apprendre à se propulser en enracinant l’action des membres sur un buste solide. Attention, l’alignement n’est pas à confondre avec l’horizontalité. A ce niveau, l’élève sait glisser en générant le moins de résistance possible à l’avancement. Il a aussi construit le gainage du buste.

6

construire une propulsion
par train séparé

L’élève a besoin de temps et d’équilibre pour apprendre à se propulser. Le doter d’un matériel flottant pour immobiliser soit, son train supérieur (bras) soit, inférieur (jambes), répond à cette attente. Sa tâche est ainsi simplifiée car il n’a pas à coordonner bras et jambes. Elle est aussi facilité car le matériel l’aide à s’équilibrer et lui permet de réaliser ses actions lentement. Le geste va s’affiner pour produire une propulsion efficace. Si l’action des jambes semble plus naturelle c’est la propulsion des bras, plus efficace, qui sera privilégiée. Il est possible à cette étape d’apprendre à souffler dans l’eau pendant la propulsion. En fin d’étape, l’élève sait orienter ses surfaces d’appui et tracter ou pousser pour avancer.

7

coordonner les actions propulsives et glisser

L’élève va pouvoir complexifier son action en réalisant équilibration et coordination propulsive. Comme pour l’étape précédente, il a besoin de temps et d’équilibre pour apprendre. Le matériel (ceinture par exemple) va l’aider dans ces deux domaines en lui permettant de réaliser lentement ses actions motrices. Dans un premier temps, il peut être nécessaire de ne pas demander une réelle continuité des actions motrices afin de donner un repère temporel. (Exemple en brasse: bras-pause jambes). Ensuite cette continuité est recherchée en mettant l’accent sur le rythme. Dans cette phase, comme dans la précédente il est possible demander de souffler « long » ou puissant. En fin d’étape, l’élève sait coordonner et synchroniser ses actions propulsives de train à train.

8

synchroniser propulsion
et respiration

L’élève ne peut nager longtemps sans s’essouffler et se fatiguer. Le mauvais placement de sa respiration l’amène à l’asphyxie et aux déséquilibres qui hachent sa nage ou le fatigue (nécessité de faire des efforts supplémentaires pour s’équilibrer). La régulation temporelle et spatiale de sa respiration va réduire ses déséquilibres. L’expiration continue pendant l’action propulsive puis forcée en fin de propulsion doit lui permettre une meilleure ventilation. L’inspiration est progressivement synchronisée avec l’action de bras et placée sur le temps mort propulsif. En fin d’étape, l’élève sait placer son inspiration et son expiration en fonction des temps moteurs.